Nées de la décentralisation

Les Communautés de communes ont été instituées par loi du 6 février 1992 en réponse au mouvement de décentralisation de l’administration qui se traduit par un transfert de compétences de plus en plus important de l’Etat vers les collectivités locales. Le but : favoriser une plus grande proximité avec les citoyens.

La loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale du , dite « loi Chevènement », a quant à elle créé une nouvelle catégorie d’EPCI à fiscalité propre, les communautés d’agglomération, réservée aux groupements de plus de 50 000 habitants dont la ville-centre atteint 15 000 habitants.

Une mutualisation de moyens

Le transfert de compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales a conduit à une complexification de la gestion publique locale. C’est la raison pour laquelle la plupart des communes ont fait le choix de s’associer dans des structures intercommunales. Une solution qui leur permet de mutualiser à la fois leurs ressources et leurs moyens, notamment en personnel, pour garantir à la population un service public de qualité.

Génèse

Sur le Pays de Landerneau-Daoulas, préexistaient trois syndicats qui avaient lancé les prémices d’une collaboration intercommunale : le SIVOM de Landerneau (né en 1968), le SIVOM de Daoulas et le syndicat du Plateau de Ploudiry. Parmi leurs attributions : la gestion d’infrastructures ou d’équipements tels que la répurgation, la piscine de Landerneau ou encore la zone économique de Saint-Eloy.

Ils furent les pierres angulaires sur lesquelles s’édifia la construction de la Communauté de communes.

Pour autant des réticences subsistaient, les communes craignant de voir se dissoudre leur pouvoir d’action et leur identité. Sans oublier la question financière car avec l’adoption d’une fiscalité à taux unique, la mutualisation n’était pas forcément heureuse pour les communes jusqu’alors gâtées en taxe professionnelle. La discussion entre élus a achoppé longtemps sur cet écueil avant que l’idée d’une harmonisation lissée sur 10 ans ne lève les dernières résistances. Une autre bataille symbolique s’est également jouée autour du futur nom de baptême de la communauté qui a fait l’objet d’une âpre discussion !

Acte de naissance

L’acte de naissance officiel de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas remonte au 26 décembre 1994. Date à laquelle 22 communes issues du regroupement des SIVOM de Landerneau et de Daoulas ont souhaité unir leur destin en fondant une seule communauté de communes. Vingt ans après sa création, elle abrite aujourd’hui le second pôle économique du Pays de Brest.

Passage en communauté d’agglomération le 1er janvier 2022

27 ans après sa création, la Communauté de communes est devenue Communauté d’agglomération du Pays de Landerneau-Daoulas le 1er janvier 2022. Une nouvelle page de l’histoire commune du territoire est en train de s’écrire.

Pourquoi cette évolution ? Tout simplement parce que nous avons passé le cap des 50 000 habitants , 50 108 habitants très exactement, et que c’est le seuil pour changer de statut. De même, Landerneau, ville-centre, a franchi la barre des 15 000 habitants.
Un dynamisme qui nous a permis de nous saisir de deux nouvelles responsabilités essentielles pour le quotidien des habitants : la compétence mobilités et celle de la gestion des eaux pluviales urbaines.